L’esprit de Noël sent-il le sapin ?

 

Ca y est, Noël approche, Ouf, la fin d’année ! La période est propice à l’allégresse, l’approche des fêtes ayant tendance à déverser une dose de bonne humeur. Puisque l’on ne peut pas rester sous la couette à regarder les innombrables et inénarrables téléfilms de Noël, il est temps de créer une ambiance agréable sur le site de travail. Vive la QVT.

 

Sortez le Père Noël, on décore l’agence ; On installe les sapins artificiels tout droit sortis de la salle d’archives (plein de poussière), on sort les boites cadeaux à mettre tout autour. Et oui, on en plein de coffrets de téléphonie (la production 2022 a été moindre qu’en 2021), de kits Homiris (qui clignotent), autant de cadeaux de Noël par excellence pour notre clientèle. Comme le confirme le nombre de pub avec le Père Noël, si il y a bien une période pour vendre des téléphones, c’est bien Noël. Non mais ALLO quoi !!!! Quant à Homiris, vu le peu de ventes durant l’année, la période de fêtes ou une autre, c’est la teuf toute l’année.

Guirlandes, boules, ca y est, l’agence est parée de ses plus beaux atours ; Mais malgré cet écrin festif, business oblige, l’heure n’est pas à la réduction du temps de travail, la fameuse RTT. La fin d’année n’a pas sonnée et il est encore temps pour  se pencher sur les résultats de l’année, pour donner le dernier coup de collier, pour finir l’année aux forceps et surtout déterminer le classement final et les récompenses à venir….

Attendez ! Non ! On ne peut pas zapper ce moment ? D’ailleurs, à quoi cela servira ? On s’en fout non, de finir 1ier, 2ième ou 10ième. De toute façon l’an prochain, personne ne se rappellera des performances passées. Tout recommence dès le 2 janvier. Si les résultats commerciaux baissent, on se fera taper dessus (comme cette année d’ailleurs). Si le trend baisse, c’est la catastrophe (comme cette année également !). Alors autant en garder pour janvier, ce sera beaucoup plus gratifiant d’être parmi les meilleurs contributeurs du début d’année (et en plus, les REVREM c’est au début d’année !).

Cela étant dit, comme on se fout de terminer dans le trio de tête synonyme d’une soirée exceptionnelle ou d’un week-end de gagnant du challenge (avec cotillons, chapeaux et tutti quanti… Que de souvenirs ces moments challengés !), on ne va pas se gâcher le repas de Noël.

Toute l’année on attend ce moment festif ou on va pouvoir fermer plus tôt et profiter de la chaleur des relations professionnelles. L’utilité de ce repas, La première, c’est quand même remercier, féliciter et récompenser. Plus la table sera belle, la décoration originale, le vin fin plus les remerciements seront appuyés. La nourriture, le cadre, le raffinement, le soin apporté au code vestimentaire font alors partie du message. Rien ne saurait manquer !

D’autant que cette année, finies les privations sociales, terminé le confinement, il est temps de faire « péter » le champagne.

Finalement, la crise sanitaire a donné lieu au constat suivant : les interactions humaines sont indispensables au bien-être des personnes qui travaillent, et le travail à distance semble avoir fragilisé ce lien social. Pour motiver rien ne remplace un bon moment ensemble. Back to the roots !

Pour autant, cela ne veut pas dire de se lâcher totalement. Si les repas de fin d’année sont des moments particuliers qui échappent en partie à la vie organisationnelle hiérarchique qui prévaut en cours d’année, ils n’en demeure pas moins qu’ils se déroulent en réalité sous le chapeau (rouge) de l’employeur.

Donc on oublie : l’ascension du sapin géant de l’accueil par la face nord, la descente à skis des escaliers ou la démonstration de pole dance le long du halogène du bureau. Coté satiété, on essaye de ne pas étancher sa soif qu’avec de l’alcool. Le spectacle déplorable du chef qui danse sur la table, qui mets des « hug » à tous (même à ceux qu’il a baffé dans l’année) n’a pas (plus ?) sa place dans l’entreprise. Avant peut-être, chacun (ceux qui ont plus de 10 ans d’ancienneté) peut se rappeler des soirées « réunion cadres », »fin d’année » ou ces repas trop arrosés qui faisaient ou défaisaient les réputations. Place à la détente mesurée.

Les derniers frimats des relations professionnelles pour cette année, le repas de Noël a vocation à les zapper. Ce repas est l’occasion de renforcer les liens entre nous, et si il y a des frictions, pourquoi pas profiter de l’esprit de Noël pour les oublier ou mieux les faire disparaître. Et si c’est pas le cas, l’alcool reste à privilégier mais avec modération sociale (et surtout caché) ; NO SHOT IN JOB !

Profitons donc de ces traditions qui ont du bon. Sans être dupes, le repas de Noël est une nécessité. Un espace de respiration ou l’employeur montre une certaine bienveillance. Les managers se doivent de trouver l’équilibre et surtout le lieu de convivialité pour créer un vrai récit, un vrai souvenir. Clore l’année est un exercice auquel il faut apporter du style ; Entre MacDo et Ducasse il y a de la marge. Peaufiner la fin, c’est comme le Cut off d’un film…

Alors que pensez de rituels un peu « décalés » ? Echanger des cadeaux , organiser du concours du plus beau pull de Noël (ou du plus ridicule)….

Le groupe CMAF se targe d’innover ! Alors il est temps pour les équipes d’être en phase avec cette valeur d’innovation. Compte tenu de la situation actuelle, un brin de folie pour une journée spéciale, ne serait ce pas une décision d’utilité publique ?

Non, la fête de Noël en entreprise ne doit pas sentir le sapin !