Les frais généraux progressent de 3% et de fait , la progression étant inférieure à celle du PNB, le RBE est en forte croissance (x2) passant de 3 milliards à 6 Milliards d’€ à rapprocher d’un niveau de 4, 5 Milliards en 2019 (avant pandémie). Soit une progression de +35% entre 2019 et 2021 confirmant une forte amélioration de la productivité et du coefficient d’exploitation à 61% contre 64% en 2019.

Pour la CGT, la croissance du RBE de 35% est à rapprocher des augmentations générales des salaires de 1,3% entre 2019 et 2021 (0,7% en 2020 et 0,5% en 2021).  La croissance du PNB est bien en partie réalisée par les efforts commerciaux des salariés, leur pugnacité et leur capacité à placer le CM/CIC auprès de nos clients, de nos prospects… L’amélioration des résultats est donc pour une partie non négligeable due à cette implication, cette capacité à vendre avec des marges… Le compte pour les salariés n’y est pas. Et ce n’est pas les NAO 2021 pour 2022 qui changeront la donne avec +1% dont se gargarisent certains syndicats…..

En 2020, les dirigeants du CMAF expliquaient qu’en raison d’une crise durable et inégalitaire aux impacts majeurs sur l’économie et l’emploi , les provisions étaient portées à un niveau record de 2,4 Milliards d’€ dont 1,4 milliards non avérés. En 2021, les dirigeants constatent un coût du risque historiquement bas que ce soit sur le réseau France, celui de TARGOBANK en Allemagne (amélioration de la qualité du portefeuille telle que reflétée par les modèles de cotation), COFIDIS (niveau du risque global inférieur au niveau de 2019, non avéré divisé par 2 vs 2020) et pour la BFI (coût du risque global en reprise nette de 19 M€). En 2021, le CMAF provisionne 700 M€.

Le Résultat net consolidé ressort à 3,5 Milliard contre 2 595 M€ dépassant les 3 145 M€ de 2019.Cependant, en retraitant cependant les chiffres, le Résultat Net devrait dépasser 4 Milliards, le groupe passant une dépréciation d’actifs (en l’occurrence la participation TARGOBANK) de 800 M€.